Dans le secret de nos larmes
Nous buvons à l’âme
Les errances de l’immortalité
Une déchirure de la conscience
Laissons l’immortalité
A Dieu
Qui est en chacun de nous
Et non dans le transfert
De l’inerte matière
A trop vouloir
Jouer les apprentis sorciers
En joue de notre véritable essence
Nous perdons peu à peu
Notre corps
Le pont
Entre le monde créé
Et le monde créateur
L’immortalité ne se gagnera pas
En trafiquant nos corps
De pansements éphémères
Acceptons nos corps
L’héritage de nos poids
Des poids qui nous élèvent
Respectons nos corps
L’héritage de la vie
La vie qui nous fait être
Emorizo
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