Gandhèq: la Cité de la Joie

Il est un lieu qui jadis abritait les légendes. Un lieu peint dans un cadre majestueux:des forêts luxuriantes et chargées de couleurs. De plus, la faune y était endémique. On pouvait voir, greffée à la montagne Késûa, une cité dominant avec carrure le royaume céleste: Gandhèq. La légende veut qu’un beau jour, le jeune roi Hassham fit construire Gandhèq en hommage à la beauté de Aïssa de Nagar, fille unique de Amsein.

La jeune et intrépide princesse Aïssa dégageait une aura douce, délicieuse et délicate. Elle communiquait, avec générosité, sa joie de vivre à tous ceux qu’elle croisait sur son chemin.

Ses yeux d’un gris bleu trempé dans de l’acier, transpercèrent un jour le cœur affamé du jeune Hassham. Elle se baignait là, dans la rivière, tout près du bord, ses longs cheveux blonds couchés sur ses épaules. Elle était si gracile et elle maquillait derrière son regard, sa gêne. Le roi Hassham fixait la jeune femme avec délectation et paix!

Trois mois plus tard, le roi Hassham édifia Gandhèq, aidé des habitants de la forêt: les Gnums, les Karakkas, les Naya à tête de bouc et autres créatures singulières qui peuplaient le royaume. La cité naquit dans la convivialité, la liberté et la joie. Une fois finie, le roi offrit les clés en or, avec au bout un diamant, à sa tendre et bien-aimée Aïssa de Nagar.

La cité était peuplée de philosophes, de magiciens, de fleuristes… Une multitude de créatures animaient les rues. Il y régnait une atmosphère fantasmagorique et paisible.

La princesse rayonnait de tout son charme dans sa robe dont le style rappelait étrangement la toge athénienne. Il y avait un je-ne-sais-quoi qui sentait bon la sérénité. La joie se propageait dans tout le royaume, avec comme emblème:

Paix et Amour

En nawaski, Gandhèq signifiait la joie. La légende raconte que le roi fit ériger des centaines de statues à l’effigie d’Aïssa. Ceci afin de témoigner à travers le temps, de la joie dans toute sa définition.

 

Emorizo, alias F. Ménez

 

Auto-édition collective, Au gré du vent (janvier 2009)

 

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