Mais où va t-on? – Édition Bis (Août 2013)

Nous sommes la somme de nos ignorances. Pour y remédier, il faut changer notre perception du monde : l’enfant capitaliste n’a pas sa place dans le capital bien-être du citoyen. L’actuel modèle socio-économique freine notre élan vers une vraie guérison. Une guérison de ce mal être qui ronge la majorité des individus. C’est la société entière qui doit changer de cap : un regard plus humain sur l’anxiété dont nul n’est à l’abri. Le chemin que prend notre société élimine les soi-disant plus faible. Pourquoi ? Parce qu’elle pense mieux être que n’importe qui. Qui sont ces individus capitalistes qui osent pointer du doigt ceux et celles qu’ils prennent pour des moins que rien ? Ceux qui ont le pouvoir ou qui ne jure qu’en l’enfant capitaliste : l’enfant-roi. Nous devons changer notre modèle socio-économique pour éviter une épidémie ; pour éviter d’engendrer de nouveaux cas d’anxiété sévère. Les gens ignorent ou n’osent pas regarder droit dans les yeux cette vérité : nous sommes devenus des machines industrielles qui sortent tout droit de l’usine (les écoles dont l’éducation est une fausse liberté pour ceux qui ne voient que la réussite professionnelle). Et cela pour suivre le chemin du travail esclavagiste dont nous sommes, pour la majorité, des victimes consentantes. De plus le système joue sur nos angoisses :

  1. cotiser, quand on peut, pour une retraite dont on n’est pas sûr, à cent pour cent, de profiter
  2. payer un tas d’assurances bonbons pour nous faire croire qu’on est protégé contre tout et n’importe quoi : décès, obsèques, vie, habitation, vol et j’en passe les plus cocasses.
  3. Et j’en passe les meilleures.

L’enfant-roi rappelle sans cesse la fragilité opaque (qu’on ne voit pas mais qui est bien présente) des individus et celle-ci a aussi un prix : « Payez mes amis, payez ! Nous vous garantissons le confort, la sécurité, la réussite dans vos entreprises !! » Publicité mensongère. Le modèle socio-économique vous suce jusqu’à la moelle : en vérité ! On paye son mal-être à tous les niveaux. On fabrique des concepts pour faire croire à une réelle existence. Ce n’est pas étonnant que les gens soient de plus en plus anxieux face à un modèle qui les presse.

Emorizo, alias F. Ménez 

(écrit en août 2013)

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