Pensée éphémère # 6

A la croisée des ânes aliénés, les vagabonds des incertitudes me flanquent la frousse avec leurs airs de contrebasse. Ils sont chatouillés par le désir de causer du tort à autrui. En période de confinement, bien mal nous prend de subir ce chaos frénétique, de fracas insensés et encensés par la bêtise innommable.

Disposés de nous-même face à tous ces crétins peuplant un champ qui s’étrangle, un appartement transformé en asile de fou, un appartement aux allures de zoo.

Pourquoi se priver de mettre l ‘huile sur le feu en pareille circonstance? Ces sauvages s’aventurent dans une camisole. Ils s’isolent dans leur crise de nerf avec un certain sens de l’incivilité… Un don accueilli malgré soi, meurtri dans son arène et piégé par l’indiscrétion.

A force d’user les mots sur toutes les lèvres, la profondeur de l’état de conscience est marqué au fer rouge…

Le voisinage avec des fous est toujours une sacré épreuve de chaque instant.

Maintenant, je prie l’ombre des voisins de bien rester chez elle, dans sa cage dorée…

 

Emorizo

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